- Debout les gars
- Santiano
- Il était un petit navire
- Le lion est mort ce soir
- Le petit âne gris
- Les Champs-Elysées
- Siffler sur la colline
Debout les gars – Huges Aufrey
- Cette montagne que tu vois,
On en viendra à bout mon gars,
Un bulldozer et deux cents bras
Et passera la route.
Refrain :
Debout les gars, réveillez-vous,
Il va falloir en mettre un coup,
Debout les gars, réveillez-vous,
On va au bout du monde.
- Il ne faut pas se dégonfler,
Devant des tonnes de rochers,
On va faire un quatorz’ juillet
À coup de dynamite. - Encore un mètre et deux et trois,
En mil neuf cent quatre-vingt-trois,
Tes enfants seront fiers de toi
La route sera belle. - Il nous arrive parfois le soir,
Comme un petit goût de cafard,
Mais ce n’est qu’un peu de brouillard
Que le soleil déchire. - Les gens nous prenaient pour des fous,
Mais nous on passera partout,
Et nous serons au rendez-vous
De ceux qui nous attendent. - Et quand tout sera terminé,
Il faudra bien se séparer,
Mais on n’oubliera jamais, jamais
Ce qu’on a fait ensemble.
Santiano – Hugues Aufrey
C´est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano!
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d´y être matelot.
(Refrain:)
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano!
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot.
Hisse et ho, Santiano!
D´y penser j´avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo.
(refrain)
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano!
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
On prétend que là-bas l´argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano!
On trouve l´or au fond des ruisseaux.
J´en ramènerai plusieurs lingots.
(refrain)
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano!
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.
Hisse et ho, Santiano!
Au pays, j´irai voir Margot.
A son doigt, je passerai l´anneau.
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
(Tiens bon le cap tiens bon le flot.)
Hisse et ho, Santiano!
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
Il était un petit navire
Il était un petit navire -bis-
Qui n’avait ja-ja-jamais navigué -bis-
Ohé, ohé…
Il partit pour un long voyage – bis-
Sur la mer Mé-Mé-Méditerrannée -bis-
Ohé, ohé…
Refrain
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Au bout de cinq à six semaines -bis-
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer -bis-
Ohé, ohé…
On tira à la courte paille -bis-
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé -bis-
Ohé, ohé…
Refrain
Le sort tomba sur le plus jeune -bis-
C’est donc lui qui-qui-qui sera mangé -bis-
Ohé, ohé…
Au même instant un grand miracle -bis-
Pour l’enfant fut-fut-fut réalisé -bis-
Ohé, ohé…
Refrain
Des petits poissons dans le navire -bis-
Sautèrent par-par-par et par milliers -bis-
Ohé, ohé…
On les prit on les mit à frire -bis-
Le jeune mousse-mousse-mousse fut sauvé -bis-
Ohé, ohé…
Le lion est mort ce soir
Owè ap X 3
Dans la jungle
Terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes
Tranquilles s’endorment
Le lion est mort ce soir
Owimbowè X 7
AHH HIIIIIIIIIIIIII… LEs 2 lignes X 2
Tout est sage
Dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage
Plus de carnage
Le lion est mort ce soir
Owimbowè X 7
AHH HIIIIIIIIIIIIII… Les 2 lignes X 2
L’indomptable
Le redoutable
Le lion est mort ce soir
Vient ma belle
Vient ma gazelle
Le lion est mort ce soir
Owimbowè X 7
AHH HIIIIIIIIIIIIII… Les 2 lignes X 2
Le petit âne gris
Ecoutez cette histoire,
Que l’on m’a racontée
Du fond de ma mémoire
Je vais vous la chanter.
Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le Sud de la France
Au pays des santons.
Quand il vint au domaine
Y avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines
De brebis et d’agneaux
Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son coeur.
Au temps des transhumances
Il s’en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux
Mais un jour de Marseille
Des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors on l’a vendue.
Il resta au village
Tout le monde l’aimait bien
Vaillant malgré son âge
Et malgré son chagrin
Image d’Evangile
Vivant d’humilité
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier.
Cette vie honorable
Un soir s’est terminée
Dans le fond d’une étable
Tout seul il s’est couché
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux
Abandonné des hommes
Il est mort sans adieu.
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l’histoire
D’un petit âne gris.
Le galérien
Je m’souviens, ma mèr’ m’aimait
Et je suis aux galères,
Je m’souviens ma mèr’ disait
Mais je n’ai pas cru ma mère
Ne traîn’ pas dans les ruisseaux
T’bats pas comme un sauvage
T’amuses pas comm’ les oiseaux
Ell’ me disait d’être sage
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais courir la chance
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais qu’chaqu’ jour soit dimanche
Je m’souviens ma mèr’ pleurait
Dès qu’je passais la porte
Je m’souviens comme ell’pleurait
Ell’ voulait pas que je sorte
Toujours, toujours ell’ disait
T’en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c’qui t’plait
Dans les prisons y a des grilles
J’ai pas tué, j’ai pas volé
Mais j’ai cru Madeleine
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais pas lui fair’de peine
Un jour les soldats du roi
T’emmen’ront aux galères
Tu t’en iras trois par trois
Comme ils ont emmn’nés ton père
Tu auras la têt’ rasée
On te mettra des chaînes
T’en auras les reins brisés
Et moi j’en mourrai de peine
J’ai pas tué, j’ai pas volé
Mais j’ai pas cru ma mère
Et je m’souviens qu’ell’ m’aimait
Pendant qu’je rame aux galères.
Les Champs-Elysées
Je m’baladais sur l’avenue
Le coeur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour
À n’importe qui
N’importe qui ce fut toi
Je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t’apprivoiser
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées
Tu m’as dit “J’ai rendez-vous
Dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main
Du soir au matin”
Alors je t’ai accompagnée
On a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé
À s’embrasser
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées
Hier soir deux inconnus
Et ce matin sur l’avenue
Deux amoureux tout étourdis
Par la longue nuit
Et de l’Étoile à la Concorde
Un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour
Chantent l’amour
Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées
Siffler sur la colline
Je l’ai vu près d’un laurier. Elle gardait ses blanches brebis.
Quand j’ai demandé d’où venait sa peau fraîche, elle m’a dit :
“C’est d’rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies.”
Mais quand j’ai dit qu’avec elle je voudrais y rouler aussi,
Elle m’a dit…
Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la colline,
De l’attendre avec un petit bouquet d’églantines.
J’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu.
J’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue.
Zaï, zaï, zaï, zaï (4 fois)
A la foire du village, un jour, je lui ai soupiré
Que je voudrais être une pomme suspendue à un pommier
Et qu’à chaque fois qu’elle passe elle vienne me mordre dedans
Mais elle passait tout en me montrant ses jolies dents.
Elle m’a dit…
Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la colline,
De l’attendre avec un petit bouquet d’églantines.
J’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu.
J’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue.
Zaï, zaï, zaï, zaï (4 fois)